Un consortium franco-japonais pour la construction de la 2-ème centrale nucléaire de la Turquie

Le consortium franco-japonais, composé des groupes Mitsubishi, Itochu, Areva et GDF-Suez, a été retenu pour la construction de la 2-ème centrale nucléaire de la Turquie, en vertu d’un contrat de 22 milliards de dollars qui marque la relance du marché du nucléaire civil.

La centrale de Sinop, dans le nord de la Turquie au bord de la mer Noire, devrait avoir une capacité de 4.500 à 5.000 mégawatts (MW) et à travers quatre réacteurs Atmea, un modèle de 1.100 MW développé depuis 2007 par le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et le français Areva.

L’accord gouvernemental concernant ce contrat a été signé, vendredi à Ankara, par le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue nippon, Shinzo Abe, qui effectue une visite de vingt-quatre heures en Turquie.

Ce contrat constitue "un pas très important" sur la voie d’un partenariat stratégique entre la Turquie et le Japon, a déclaré à la presse le chef du gouvernement turc, qui a témoigné à cette occasion de sa confiance en la technologie nucléaire japonaise malgré l’accident de Fukushima en mars 2011.

La Turquie, qui importe actuellement près de 97 pc de ses besoins en énergie, s’est lancée dans un programme nucléaire ambitieux visant à réduire la dépendance du pays aux hydrocarbures, en portant à 10 pc d’ici 2030 la part du nucléaire dans l’approvisionnement en électricité.

Le projet de la 1-ère centrale nucléaire de la Turquie a été accordé au groupe russe "Rosatom". Il devrait débuter mi-2015 pour un raccordement au réseau en 2019.

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