Selon des sites d’information tunisiens, la veuve du dirigeant palestinien est poursuivie pour corruption dans l’affaire de "l’Ecole internationale de Carthage". Ecole qu’elle avait fondée en 2006 avec Leila Trabelsi, l’ex-première dame de Tunisie. La création de cette école avait créé des remous, car elle avait entraîné la fermeture d’un établissement réputé, l’école Louis-Pasteur-Bouebdelli.
Selon la presse tunisienne, des désaccords étaient rapidement apparus entre Leïla Ben Ali et Souha Arafat.
Le 14 août 2007, le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali avait déchu Mme Arafat de sa nationalité tunisienne, acquise en septembre 2006. Elle avait alors quitté la Tunisie pour Malte.
Dans une déclaration faite par téléphone samedi au quotidien arabophone Al Qods basé à Londres, Mme Arafat a affirmé n’avoir "plus aucun lien avec l’Ecole internationale de Carthage". "J’ai renoncé à cette école au profit d’Asma Mahjoub, la nièce de Leïla Ben Ali", déclare-t-elle.