La même source a précisé que le comité arabe en charge de la Syrie présentera, lors de cette réunion, un rapport sur les résultats de sa récente mission à Damas et de sa réunion samedi à Doha.
Le comité présentera aussi un plan d’action pour l’arrêt des violences en Syrie à la lumière des réactions des autorités syriennes.
Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, avait fait état récemment de la prise d’autres mesures en cas du refus des autorités syriennes d’arrêter les violences à l’égard des manifestants.
A la mi-octobre, les ministres arabes des Affaires étrangères ont convenu de créer un comité de contact avec le gouvernement syrien pour l’arrêt immédiat de toute forme de violence, le retrait des rues des forces armées et l’entame d’un dialogue national permettant la mise en oeuvre des réformes annoncées et la réponse aux revendications du peuple syrien.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont également proposé la tenue d’une conférence de dialogue national entre le gouvernement et les différentes forces d’opposition syriens pour trouver une solution à cette crise.
Cette réunion d’urgence, qui sera tenue au Caire sous l’égide de l’organisation panarabe, a pour objectif de permettre "la réalisation des aspirations légitimes du peuple syrien au changement".
En septembre dernier, le conseil ministériel de la Ligue arabe avait souligné qu’il est impératif pour la Syrie d’appliquer l’accord conclu avec la Ligue arabe concernant l’arrêt de toute forme de violence et la mise en Œuvre des réformes annoncées.
L’initiative arabe pour trouver une solution à cette crise demande aux autorités syriennes de présenter des garanties permettant une transition démocratique, ainsi que "la tenue d’élections présidentielles pluralistes en 2014".
L’initiative propose aussi l’annonce "d’une déclaration de principes claire et précise" pour "garantir une transition vers un gouvernement pluraliste".
L’initiative propose aussi "l’arrêt immédiat" de tous les actes de violence contre les civils, ainsi que la libération de prisonniers politiques et l’indemnisation des personnes lésées au cours du mouvement de contestation.