Après des semaines de crise, les deux parties ont choisi la semaine dernière Mehdi Jomaa pour diriger le futur gouvernement chargé d’assurer l’intérim jusqu’aux élections législatives de 2014 censées couronner le processus de démocratisation.
Dans le cadre de cet accord, la classe politique tunisienne s’est engagée à achever la rédaction d’une nouvelle Constitution, arrêter un calendrier électoral et nommer un conseil électoral chargé de superviser le vote avant qu’Ennahda ne cède le pouvoir.
"Nous sommes tombés d’accord sur le nouveau gouvernement, la date du scrutin et la nouvelle Loi fondamentale sera prête d’ici le 13 janvier de manière à ce que nous puissions célébrer le lendemain le troisième anniversaire de la révolution", a déclaré Boussairi Bou Abdeli, chef du Parti républicain du Maghreb.