Trop téléphoner favorise l’apparition de tumeurs au cerveau
Selon l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (Isped), situé à Bordeaux, une utilisation trop massive du mobile accroît les risques de développer une tumeur, bénigne ou maligne, au cerveau, révèle mardi Le Parisien.
"Combien de preuves faudra-t-il avant qu’on ne lance de réelles mesures de protection de la population, notamment des enfants qui commencent à utiliser un portable dès l’âge de 13 ans ?", s’alarme Janine Le Calvez, présidente de l’association Priartem (Pour une réglementation des implantations d’antennes-relais de téléphonie mobile), dans Le Parisien. "Il faut raison garder", tempère de son côté le directeur de l’Isped Roger Salamon, à l’origine de l’étude. "Cela ne veut pas dire que tous les gens qui téléphonent vont avoir une tumeur au cerveau".