« Les données disponibles laissent présager une poursuite de la tendance haussière des transferts des MRE, avec des améliorations de 1,9% en 2024 à 117,5 MMDH et de 5,3% en 2025 à 123,7 MMDH », précise BAM dans son rapport sur la politique monétaire, publié à l’issue de la deuxième réunion trimestrielle de son Conseil au titre de l’année 2024.
Pour leur part, les recettes voyages devraient poursuivre leur performance avec une progression de 5,8% à 110,8 MMDH, fait savoir la Banque centrale, notant qu’en 2025 elles progresseront de 5,8% à 117,2 MMDH.
Par ailleurs, les recettes des IDE augmenteraient à 46,6 milliards, soit l’équivalent de 3,1% du PIB en 2024 après 2,4% un an auparavant, pour atteindre l’équivalent de 3,2% du PIB en 2025.
En 2025, les exportations devraient enregistrer un accroissement de 8,9%, reflétant essentiellement celui de 13,2% à 88,5 milliards des ventes de phosphates et dérivés et de 12,8% à 185,1 milliards des expéditions du secteur automobile.
En parallèle, les importations augmenteraient de 9,7%, traduisant essentiellement des accroissements des acquisitions de biens d’équipement et de produits finis de consommation, ainsi qu’une hausse de 4,9% à 125,1 milliards de la facture énergétique.
Tenant compte des nouvelles hypothèses relatives à l’environnement international, des prévisions macroéconomiques ainsi que des réalisations à fin avril 2024, le déficit du compte courant devrait passer de 0,6% du PIB en 2023 à 1,7% en 2024 puis à 2,7% en 2025.