Tour de France – La France traque la triche technologique
Les autorités françaises ont reconduit sur le Tour de France 2017 le dispositif pour lutter contre la fraude technologique, autrement dit un vélo truqué, a-t-on appris samedi officiellement.
"Le dispositif de contrôle mis en place par le centre de recherche du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) en 2016, et qui a prouvé sa grande fiabilité, sera reconduit cette année. Dans le but de déceler d’éventuels éléments motorisés dans les vélos utilisés en course, les contrôleurs auront recours à la technologie de l’imagerie thermique, grâce, notamment, à des caméras de très haute définition", a précisé le ministère français.
Cette opération, initiée en 2016, vient en complément des actions déjà menées par l’UCI.
L’année passée, des caméras thermiques mises au point par le CEA avaient été utilisées pour la première fois lors du Tour de France. Le principe de cette caméra est basé sur la différence de densité des matériaux, en fonction de leurs propriétés thermiques.
Dans l’histoire du cyclisme, un vélo disposant d’un moteur a été détecté pour la première fois au début de l’année 2016, lors des Mondiaux de cyclo-cross, auprès d’une jeune concurrente belge. Mais le recours à un procédé de ce type dans le peloton professionnel est un soupçon récurrent depuis plusieurs années.
L’année dernière, aucune performance "anormale", évoquant l’éventuelle utilisation d’un vélo truqué, n’avait donné lieu à polémique dans le Tour 2016.
afp