L’adoption de ce texte –auquel s’est finalement rallié la Russie, qui avait un temps fait peser la menace d’un veto– a eu lieu alors que sur le terrain l’armée de l’air syrienne a mené de nouveaux raids dans la région de Yabroud, une importante ville rebelle au nord de Damas, et que d’importants combats faisaient rage à la périphérie de la capitale.
Le texte –présentée par l’Australie, le Luxembourg et la Jordanie, et soutenue par Londres, Washington et Paris– appelle toutes les parties au conflit à lever immédiatement les sièges des zones peuplées et réclame la fin des attaques contre les civils. En outre, il "exige que toutes les parties, et en particulier les autorités syriennes, autorisent sans délai un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave".
L’ambassadeur français Gérard Araud a estimé que le Conseil avait "évité le déshonneur du silence" mais il a reconnu que Paris aurait souhaité "un texte beaucoup plus fort" et que son application "dépendait de la bonne volonté du régime syrien et de l’opposition".