Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, le ministère syrien des Affaires étrangères affirme que les assassins ont tué à l’arme blanche, ce qui, ajoute-t-il, est la "signature" des attaques menées par des militants islamistes.
Le ministère ajoute que l’armée syrienne s’est trouvée "en état de légitime défense contre des groupes terroristes armés" comprenant plusieurs centaines d’hommes qui, dit-il, ont commis ce massacre.
"Pas un seul char n’est entré dans la région et l’armée syrienne était en état d’auto-défense, faisant preuve du plus haut degré de retenue et de riposte appropriée, et tout le reste n’est que pur mensonge", écrit le ministère, démentant les versions rapportées par des témoins et par l’Onu.
Des témoins et des militants de l’opposition au régime syrien ont affirmé eux que le massacre était l’oeuvre des forces de Bachar al Assad, les seules disposant de pièces d’artillerie et de blindés.
Le carnage de Houla est le plus meurtrier depuis l’entrée en vigueur théorique, le 12 avril dernier, du cessez-le-feu négocié par Kofi Annan, qui s’est dit "horrifié".
Arrivé lundi à la mi-journée à Damas, l’émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe doit s’entretenir mardi avec le président Assad.