"Un terme doit être mis à la répression sanglante menée par les autorités syriennes, qui a fait encore plusieurs dizaines de morts ces derniers jours et dont la poursuite est intolérable", a-t-il insisté dans un communiqué.
"Le régime de Bachar al-Assad continue à violer gravement ses engagements au titre du plan Annan et menace la paix et la sécurité internationales" et "le Conseil de sécurité devra, tô t ou tard, en tirer les conséquences comme y a appelé l’Envoyé spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe Kofi Annan", a-t-il ajouté.
La France, qui devra accueillir le 6 juillet la prochaine Conférence des Amis de la Syrie, se mobilise pour accroître la pression internationale sur le régime "sanguinaire" de Bashar Al Assad, en l’appelant à aggraver les sanctions à son encontre et à rendre "obligatoires" les dispositions du plan de l’envoyé conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe dans ce pays, Kofi Annan, en les plaçant sous le "chapitre 7" de l’ONU.
Elle espère que la Russie qu’elle accuse de continuer à livrer des armes au régime syrien, adhère à cette initiative visant à mettre en oeuvre le plan Annan, notamment en ce qui concerne "l’arrêt des violences, le retrait des armées des villes, l’acheminement de l’aide humanitaire", et "tout ce qui rendra possible l’amorce en Syrie d’une transition politique et donc le départ de Bashar Al Assad", selon le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.