"Burhan Ghalioun a été prolongé pour trois mois", a déclaré Mme Kodmani jointe par téléphone à Doha où le CNS est réuni mercredi.
Président du CNS depuis sa fondation en octobre 2011, Burhan Ghalioun est un universitaire exilé en France depuis plus de 30 ans. Tenant d’une gauche nationaliste arabe, il avait émergé en octobre comme LA personnalité capable de rassembler au sein d’un conseil composé de multiples tendances (islamistes, nationalistes, libéraux, indépendants) et adoubé par les Frères musulmans majoritaires.
Mais sa gestion était critiquée par les opposants de l’intérieur comme par les exilés syriens membres du CNS.
"Les règles de fonctionnement du CNS imposent une présidence tournante tous les trois mois. La règle est la rotation, mais il peut y avoir des exceptions", avait expliqué Mme Kodmani à l’AFP.
Le CNS espère être reconnu rapidement par des pays arabes, notamment après la décision des pays du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) d’expulser les ambassadeurs de Syrie dans leurs pays et de rappeler les leurs en poste à Damas.