Succession ouverte à la Banque mondiale avec le départ de Zoellick

Le processus de succession s’est ouvert à la tête de la Banque mondiale avec l’annonce mardi du départ fin juin Robert Zoellick, et devrait se jouer une fois de plus exclusivement entre Américains.

Le président de la Banque, 58 ans, a annoncé qu’il quitterait ses fonctions au terme de son mandat le 30 juin. "Il est temps pour moi de passer à autre chose et de soutenir une nouvelle direction", a déclaré M. Zoellick dans un communiqué.

Cet ancien du gouvernement de George W. Bush et de la banque d’affaires Goldman Sachs a été le onzième Américain –tous des hommes– à occuper ce poste depuis 1946. Et il est probable qu’un ou une compatriote lui succède.

Les Etats-Unis n’ont donné aucune indication selon laquelle ils souhaitaient laisser le poste à un ressortissant d’un autre pays. Selon une source proche de la Banque mondiale, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner ou la secrétaire d’Etat Hillary Clinton sont des candidats possibles.

Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney, interrogé sur les noms de Mme Clinton et de l’ancien secrétaire au Trésor Lawrence Summers mercredi, s’est refusé à tout commentaire.

En vertu d’un accord non écrit, les Etats-Unis monopolisent ce poste avec le soutien des Européens, et en échange soutiennent les candidats européens au poste de directeur général de l’institution soeur, le Fonds monétaire international (FMI).

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