Sommet européen dominé par la situation en Libye, la gouvernance économique et la sécurité nucléaire
Un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne s’ouvre jeudi après-midi à Bruxelles, et sera largement dominé par la situation en Libye, les mesures à adopter contre les crises de la dette et la sécurité nucléaire.
Les dirigeants européens doivent également se pencher, lors de leur réunion de deux jours, sur les questions économiques et comptent adopter un ensemble de mesures visant à renforcer la gouvernance économique, à durcir la discipline budgétaire et assurer la stabilité de l’euro. Ils devraient entériner un "pacte pour l’euro" imposant réformes économiques et modération salariale.
"L’objectif est également que le Conseil européen adopte le vaste train de mesures qui devrait nous permettre de tourner la page de la crise financière et de poursuivre notre route vers une croissance économique et des emplois durables", affirme M. Van Rompuy.
La crise politique au Portugal, qui menace à nouveau la stabilité de la zone euro s’invitera au sommet européen, au lendemain de la démission du Premier ministre portugais José Socrates. Ce dernier a annoncé mercredi soir sa démission, après que les partis de l’opposition eurent rejeté le nouveau programme d’austérité visant à éviter au pays de recourir à une aide extérieure.
Le Japon sera également à l’ordre du jour, avec une évaluation de l’aide humanitaire et de la situation dans le secteur de l’énergie.
"En ce qui concerne le Japon, il sera bien sûr essentiel de souligner, lors de notre réunion, notre détermination à soutenir nos amis japonais dans les efforts qu’ils déploient pour surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Il conviendra également de tirer les leçons de ces événements, notamment en termes de sécurité nucléaire", souligne le président du Conseil européen dans sa lettre.
A signaler que plusieurs milliers de personnes ont manifesté, jeudi à Bruxelles, à l’appel de syndicats belges et européens, contre les mesures d’austérité que les dirigeants de l’UE doivent entériner lors de leur sommet.