Sommet des BRICS du 15 au 16 juillet au Brésil

Le 16ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernements des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se tiendra du 15 au 16 juillet au Brésil, a annoncé le ministère brésilien des Relations extérieures.

Lors du sommet des BRICS, qui aura lieu le 15 juillet à Fortaleza et le 16 juillet à Brasilia, ces pays émergents vont signer la création de leur propre banque de développement.

Avant l’ouverture du sommet, auront lieu, le 14 juillet à Fortaleza, une réunion des ministres des Finances et présidents des Banques Centrales, une réunion des ministres du Commerce, une réunion des Banques Nationales de Développement, un forum entrepreneurial et une rencontre du Conseil entrepreneurial des BRICS.

"Lors du sommet, nous devons décider de la création d’une banque et d’un fonds de devises", avait déclaré le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, faisant savoir que la part de la Russie sera de deux milliards de dollars et que le capital va se répartir de manière proportionnelle entre les membres.

La nouvelle banque de développement sera dotée au départ de 10 milliards de dollars et sa force de frappe pourrait être portée à 100 milliards de dollars, a-t-il précisé.

Le ministre russe a poursuivi que la banque, spécialisée dans les travaux d’infrastructure, serait ouverte à d’autres pays membres de l’ONU mais que la part des cinq pays des BRICS devrait rester supérieure à 55 %.

Pour ce qui est du fonds de devises, un "accord cadre" non contraignant devrait être signé au Brésil, selon le ministre.

Cette réserve, censée protéger les économies de ces pays des fluctuations des marchés, devrait être dotée de 100 milliards de dollars, dont 41 milliards apportés par la Chine, 18 milliards par l’Inde, le Brésil et la Russie et 5 milliards par l’Afrique du Sud.

En 2013, le groupement des BRICS avait dévoilé son projet de créer une banque de développement et un fonds monétaire concurrents des institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds monétaire international), où ces pays s’estiment peu représentés.

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