Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh tué dans une frappe à Téhéran, les États-Unis « pas au courant », selon Blinken
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien. Les Américains nient toute implication.
Le Hamas et les Gardiens de la révolution ont annoncé ce mercredi 31 juillet au matin l’assassinat à Téhéran du chef politique du mouvement islamiste palestinien qui accuse l’Etat hébreu d’en être le responsable.
Le Chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, 61 ans, avait participé mardi à Téhéran à la cérémonie d’investiture du président réformateur Massoud Pezeshkian, dont le pays est un allié du Hamas et du Hezbollah libanais.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré que les Etats-Unis n’étaient pas « impliqués » dans la mort du chef du Hamas et souligné l' »impératif » de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
« Tout d’abord, nous n’étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués », a-t-il affirmé dans une interview à la chaîne Channel News Asia.
Interrogé sur l’impact que cela pouvait avoir sur les négociations de cessez-le-feu, il a répondu: « Je ne peux pas vous dire ce que cela signifie. Je peux vous dire que l’impératif d’obtenir un cessez-le-feu, l’importance que cela revêt pour tout le monde, demeure ».