Dans un article d’opinion publié lundi, la politologue et commentatrice azérie Anastasia Lavrina, relève que "de plus en plus de pays à travers le monde comprennent et acceptent la nécessité d’unir leurs efforts pour agir contre les entités créées sans aucune base légale".
Dans ce sens, elle a rappelé la décision prise samedi par le gouvernement salvadorien de ne plus reconnaître la soi-disant "rasd" et de "rompre tout lien avec cette entité".
Cette annonce a été faite dans une déclaration conjointe signée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, et son homologue du Salvador, Alexandra Hill Tinoco, en présence du président salvadorien, Nayib Bukele, a ajouté l’auteure de l’article.
"Le Salvador rejoint les pays nombreux qui considèrent le plan d’autonomie du Maroc comme une solution au conflit du Sahara", a-t-elle écrit, notant qu’au "début de ce mois, le Brésil, le Chili, la République du Suriname et la République dominicaine ont également réaffirmé leur intérêt pour le renforcement de la coopération bilatérale avec le Maroc dans divers domaines tout en exprimant leur soutien à la position marocaine sur le Sahara”.
La politologue a expliqué que les groupes séparatistes comme le polisario "n’hésitent pas à recourir à la propagande et à la diffusion d’informations fausses, ce qui, par la suite, met dans une position délicate ceux qui ont cru en leurs arguments fallacieux".
Et de rappeler que le plan d’autonomie marocain proposé en 2007 par le Royaume permet aux provinces du Sud de gérer leurs propres affaires de manière démocratique, par le biais d’organes législatifs, exécutifs et judiciaires, et de participer activement à la vie économique, sociale et culturelle du pays. En outre, ces provinces disposent de toutes les capacités financières nécessaires au développement et à la poursuite de l’intégration économique, a poursuivi Mme Lavrina rappelant que "l’Azerbaïdjan appuie le plan d’autonomie proposé par le Royaume pour trouver une solution juste à la question du Sahara".
L’auteure de l’article est revenue, par ailleurs, sur les relations entre l’Azerbaïdjan et le Maroc, relevant l’impulsion donnée ces dernières années, de part et d’autre, au développement de la coopération bilatérale à tous les niveaux. "Il existe un grand potentiel pour une coopération encore plus dense entre la République d’Azerbaïdjan et le Royaume du Maroc dans les domaines du développement économique, de l’énergie, de l’agriculture, des transports et du tourisme", a-t-elle fait savoir, mettant en avant les "grands potentiels en termes d’investissements des deux pays qui sont très attrayants".
"Des sites magnifiques et uniques dans les deux pays peuvent être très attractifs pour les promoteurs du tourisme dans les deux États. Une politique indépendante et des positions régionales fortes de l’Azerbaïdjan et du Maroc attireront certainement davantage de soutiens sur la scène internationale de la part de pays désireux de développer avec eux une coopération bilatérale", note l’analyse qui démonte les arguments des mouvements séparatistes et des entités autoproclamées non-reconnues.