"Le changement est possible", a-t-il dit jeudi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, tout en prévenant que "l’échec d’aller de l’avant vers une solution du conflit risque de s’avérer dangereux pour l’ensemble de la région et bien au-delà".
Revenant sur les faits qui ont marqué les derniers mois, notamment la crise de Guergarat, l’ancien diplomate onusien a souligné que la situation près des frontières avec la Mauritanie "était sur le point de virer vers la violence".
Il rappelé que le Secrétaire général a souligné dans son dernier rapport qu’une nouvelle dynamique et un nouvel esprit doivent désormais primer pour faire aboutir à un processus de négociations visant à parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable, affirmant que l’Algérie est appelée à contribuer à ce processus.
"Un nouvel esprit doit prévaloir, le réalisme et l’esprit de compromis doivent primer, ainsi que l’ouverture et la volonté d’explorer les options" suite à la proposition d’autonomie présentée en 2007, a dit ce fin connaisseur du dossier du Sahara.
Les travaux de la 4ème Commission, ouverts lundi dernier, se déroulent en présence de dizaines d’experts en droit international, de défenseurs des droits de l’Homme, d’acteurs associatifs et d’universitaires.
(Avec MAP)