Restitution aux autorités égyptiennes de huit pièces archéologiques saisies par la douane française en janvier 2010
Ces antiquités, statuettes et tablettes, vieilles de plus de 3000 ans, avaient été découvertes dissimulées par un résident britannique, rappelle un communiqué du gouvernement français, précisant qu’une enquête judiciaire avait alors été ouverte par le parquet de Paris.
Menée par le service national de douane judiciaire (SNDJ), elle avait permis d’identifier et de démanteler un réseau qui organisait le transfert de biens culturels de l’Egypte vers le Royaume-Uni, en transitant par la France, ajoute la même source, faisant savoir que l’expertise du département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre a révélé que les statuettes et tablettes interceptées étaient des biens culturels égyptiens authentiques, datant du premier millénaire avant Jésus-Christ.
Ces objets archéologiques sont formellement interdits à l’exportation hors du sol égyptien sans l’autorisation du gouvernement de ce pays, selon le communiqué qui relève que conservées depuis 2012 au ministère de la Culture, elles ont donc été remises aux autorités égyptiennes, conformément aux engagements internationaux de la France, et notamment dans l’esprit de la Convention de 1970 de l’Unesco relative à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.
La restitution aux autorités égyptiennes de ces pièces archéologiques s’inscrit dans le cadre de la visite officielle en France du président Abdel Fattah Al Sissi (23 – 25 octobre 2017).