Rencontre ministérielle israélo-palestinienne à Ramallah

Le Premier ministre palestinien Rami Abdallah a reçu lundi le ministre israélien des Finances à Ramallah en Cisjordanie occupée et lui a exprimé son opposition au projet israélien de bloquer des transferts de fonds pour les prisonniers palestiniens.

Selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa, les discussions entre Rami Abdallah et Moshé Kahlon ont porté sur la poursuite des constructions dans les colonies israéliennes ainsi que sur le projet israélien de geler le versement de fonds dus à l’Autorité palestinienne et que celle-ci utilise pour aider financièrement les détenus palestiniens et leurs familles.

"La partie palestinienne a exprimé son rejet total de cette mesure et exige son retrait immédiat car elle constitue un danger sérieux pour la solution à deux Etats", a ajouté Wafa.

Cette solution privilégiée par la communauté internationale pour un accord de paix verrait la création d’un Etat palestinien indépendant coexistant aux côtés d’Israël.

De son côté, Moshé Kahlon a appelé les Palestiniens à revenir à la table des négociations avec une médiation américaine, selon un communiqué de son ministère.

"Les Américains sont les seuls intermédiaires dans la région. Je vous appelle à revenir à la table des négociations avec comme intermédiaires des représentants du président Donald Trump", a-t-il indiqué.

M. Khalon a également évoqué des sujets économiques et sécuritaires concernant notamment le fonctionnement des banques palestiniennes, la création de zones industrielles en Cisjordanie et d’emplois pour les Palestiniens, ainsi que des problèmes liés à l’eau et l’électricité, a ajouté le communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie, un territoire palestinien, depuis plus de 50 ans.

Une nouvelle rencontre est prévue dans trois semaines à Jérusalem, a indiqué le ministère en précisant que M. Kahlon avait des entretiens régulièrement avec des responsables palestiniens.

La décision du président Trump de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël a provoqué la colère des Palestiniens qui estiment que les Etats-Unis ne peuvent plus dans ces conditions servir d’intermédiaires impartiaux dans des négociations. (afp)

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