Régionales 2010: l’abstention bat des records en France
Comme prévu, les Français ont boudé les urnes dimanche. L’abstention au premier tour des élections régionales atteindrait le niveau record de 52,5%, selon une estimation de TNS-Sofres, diffusée dimanche à 17h50. Et 52%, selon une estimation OpinionWay
Les bureaux de vote ont ouvert ce matin à 8h. Dans la grande majorité des communes, les bureaux ont fermé à 18h. Dans les grandes villes, ils pourront rester ouverts jusqu’à 19h (Rennes, Caen, Dijon…) ou 20h (Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Nantes …). C’est à cette heure que les premiers résultats pourront être communiqués.
16,07% de participation à midi
Les 44,28 millions d’électeurs doivent désigner en deux tours de scrutin 1.880 conseillers régionaux, le tout dans 26 régions. Ils ont le choix entre 254 listes. Pour le second tour, prévu dimanche 21 mars, seules les listes ayant obtenu 10% des suffrages dimanche pourront être en lice. Avec 5% des voix, une liste pourra fusionner avec une liste présente au deuxième tour.
A 12h, le taux de participation s’élevait à 16,07%, contre 18,48% au premier tour des régionales de 2004. A 17 heures, il était de 39,29, contre 49,66 à la même heure en 2004. En 1998, la participation – la plus mauvaise à ce jour pour ce type d’élection – était de 58 %. Il y a six ans, 60 % des électeurs s’étaient déplacés.
Elus pour quatre ans
Contrairement aux précédentes élections régionales, les futurs élus ne seront pas élus pour six ans mais pour quatre. Leur mandat prendra fin en 2014, date à laquelle doit entrer en fonction le conseiller territorial, qui siégera à la fois dans les conseils régionaux et généraux.
Pour ce premier tour, la majorité part unie, l’UMP ayant fait liste commune avec le Nouveau centre, le MPF et CPNT. En revanche, à gauche, les listes sont nombreuses. A côté de celles du PS, se présentent celles d’Europe Ecologie, du Front de gauche et de l’extrême gauche (NPA et LO).
Le MoDem de François Bayrou est présent dans toutes les régions de même que le Front national. D’autres formations, comme Debout la République (souverainiste) ou le Parti de la France (extrême droite), ne présentent des listes que dans quelques régions.