Parallèlement, les pressions diplomatiques se sont accentuées pour mettre un terme à cette rébellion réactivée au printemps dans la riche province minière du Nord-Kivu (est), théâtre depuis une vingtaine d’années de conflits quasiment ininterrompus avec l’ingérence des pays voisins.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé le mouvement rebelle M23 "à rendre immédiatement ses armes, comme le prévoient les accords de Kampala (de samedi), et à procéder au retrait immédiat de ses forces de Goma".
Le président Kabila est rentré dimanche à Kinshasa sans avoir revu aucun représentant de la rébellion, a précisé une source à la présidence.
La veille, à Kampala, une rencontre exceptionnelle avait eu lieu entre M. Kabila et le président du mouvement rebelle M23, Jean-Marie Runiga Lugerero, dans le cadre d’une médiation organisée par le président ougandais Yoweri Museveni.
Après leur entrevue – inédite depuis l’arrivée au pouvoir de M. Kabila en 2001 – M. Runiga avait affirmé qu’il allait revoir dimanche M. Kabila pour "parler des modalités" des négociations.
Mais le bras de fer a repris dimanche entre les deux parties.