Avant l’ouverture formelle de la réunion, le prince héritier du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a tenu des concertations à huit clos avec M. Abdeljalil et les chefs d’état-major des pays de l’Otan et des pays participants aux opérations militaires en Libye.
La réunion doit "débattre des besoins en matière de sécurité de la Libye et de l’aide internationale requise", selon les organisateurs, alors que l’Otan a prévu de mettre fin à ses opérations militaires le 31 octobre.
Mardi, le "ministre" du Pétrole et des Finances, Ali Tarhouni avait annoncé que le nouveau pouvoir libyen souhaitait une prolongation d’"au moins un mois" de la mission de l’Alliance atlantique en Libye.
L’Otan a réagi avec prudence, indiquant qu’elle allait continuer à consulter les nouvelles autorités sur les modalités de la fin de sa mission entamée fin mars, lorsque l’Alliance atlantique a pris les commandes de l’opération militaire internationale lancée le 19 mars.
Un responsable du siège de l’Otan à Bruxelles a indiqué à l’AFP ne pas savoir si la demande de M. Tarhouni, était une requête officielle du CNT.