Dans des déclarations à la presse, le président de la commission, Abdelmoez Ibrahim a précisé que 6.591 candidatures ont été présentées pour les sièges de députés à pourvoir au scrutin uninominal, et 590 listes pour les autres sièges.
Pour l’élection du Conseil de la Choura, 2.036 candidats individuels ont été enregistrés, et 272 listes, a-t-il précisé.
Ces premières élections législatives en Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak, commenceront le 28 novembre prochain, marquant le début d’un processus électoral de quatre mois au terme duquel l’armée promet le retour à un pouvoir civil, avec une élection présidentielle fin 2012 ou début 2013.
Le scrutin pour les députés de l’Assemblée du peuple se déroulera sur trois tours, les 28 novembre, 14 décembre et 3 janvier, et cette chambre se réunira pour la première fois le 17 mars.
L’élection des membres du conseil de la Choura se tiendra également sur trois tours, entre le 29 janvier et le 11 mars.
Selon la loi électorale amendée, le nombre d’élus est passé de 504 à 498 pour l’Assemblée du peuple, et de 390 à 270 pour la Choura.
Le futur parlement égyptien sera chargé de rédiger une nouvelle constitution pour le pays.
Lors d’une récente rencontre avec les présidents des instances juridiques, chargée de la supervision de ces échéances, le chef du CSFA, le maréchal Hossein Tantaoui avait exprimé l’engagement de "garantir des élections transparentes et libres ".
La même source a précisé que 50,65 millions d’électeurs figurent sur les listes électorales en Egypte après l’instauration du vote avec la carte d’identité.
Ces électeurs seront répartis sur 52.000 bureaux de vote, a ajouté la même source, relevant que 10.000 juges seront mobilisés pour la supervision de ces élections législatives.
Le dernier amendement de la constitution avait instauré la supervision des élections par la justice, supprimée de la Constitution en 2007 après une percée des frères musulmans lors des législatives de 2005 avec un cinquième des sièges.
Hosni Moubarak avait remplacé lors du scrutin suivant, en 2010, la supervision judiciaire par une commission centrale des droits de l’homme qui s’était révélée incapable d’empêcher les fraudes électorales massives.
S’estimant victimes d’irrégularités et d’intimidations de la part du parti au pouvoir, les Frères musulmans avaient, comme le reste de l’opposition, boycotté le deuxième tour des élections de novembre.