Pour Fillon, «c’est le peuple égyptien qui décide»

"Il faut que les violences s’arrêtent" en Egypte et "que le peuple ait un espoir d’avancer sur le chemin de la démocratie et de la liberté", a déclaré aujourd’hui le premier ministre français François Fillon.

"Nous sommes extrêmement préoccupés. L’Egypte est un grand pays qui compte énormément pour la stabilité du Moyen-Orient", a-t-il remarqué lors d’un déplacement au Mans, tandis que des centaines de milliers d’Egyptiens se rassemblaient dans le centre du Caire pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak.

"Il faut que les violences s’arrêtent. Personne ne peut accepter qu’il y ait des morts. Personne ne peut accepter ce déchaînement de violence", a ajouté François Fillon, en marge de l’inauguration du MMArena, le nouveau stade du Mans. Selon des responsables égyptiens, violences et affrontements ont fait 45 morts et au moins 2250 blessés depuis mardi, dont 38 morts en vingt-quatre heures.

"Il faut que les réformes qui sont annoncées se mettent en place. Il faut que le peuple ait un espoir d’avancer sur le chemin de la démocratie et de la liberté", a considéré François Fillon, en lendemain de l’allocution télévision d’Hosni Moubarak.

"Ce que nous disons simplement au gouvernement égyptien, c’est qu’il faut qu’il entende les revendications. Il faut que la violence cesse et que le dialogue s’installe", a prôné le chef du gouvernement français. "Il faut qu’il y ait des signes qui soient donnés, que les réformes que le président Moubarak a promises soient engagées".

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