“J’ai eu de premiers échanges avec les dirigeants de la région, j’en aurai dans les prochains jours”, a déclaré Emmanuel Macron en marge d’un déplacement dans le Limousin (centre).
“Très clairement, comme toujours, nous sommes au côté de l’organisation régionale qu’est la Cédéao pour condamner ce coup d’État militaire”, a dit le chef de l’État français, cité par les médias.
Lundi soir, des militaires réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avaient annoncé à la télévision publique, avoir pris le pouvoir au Burkina Faso, tout en s’engageant au “retour à un ordre constitutionnel” dans “un délai raisonnable”.
Ils ont indiqué avoir renversé le président Roch Kaboré, à cause de son “incapacité manifeste à faire face efficacement à la dégradation de la situation sécuritaire”.
Emmanuel Macron a souligné que le président Kaboré ”avait été élu démocratiquement par son peuple à deux reprises”.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné “fermement”, lundi, toute tentative de prise de pouvoir par la force au Burkina Faso.
De son côté, Washington a appelé, lundi soir, à la désescalade et au retour de l’ordre constitutionnel dans le pays africain.