Ouverture à Paris d’une enquête sur de présumés emplois parlementaires fictifs de collaborateurs du MoDem

Le parquet de Paris a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête préliminaire sur de présumés emplois fictifs au parlement européen de collaborateurs du parti centriste MoDem, au lendemain de témoignages embarrassants pour cette formation politique que préside le ministre de la Justice François Bayrou.

"Le parquet de Paris ouvre ce jour une enquête préliminaire des chefs d’abus de confiance et recel de ce délit confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financière et fiscales (OCLCIFF) afin de recueillir l’ensemble des témoignages et documents qui permettront de déterminer si des irrégularités ont été commises et si elles sont susceptibles de recevoir une qualification pénale", a précisé le parquet de Paris dans un communiqué.

Il a également fait savoir que les cas des deux députés du MoDEM objet de l’enquête préliminaire du 22 mars, sont joints à l’enquête ouverte ce vendredi.

Un ancien collaborateur du MoDem avait dénoncé, mercredi dernier, la réalité de son emploi comme assistant parlementaire auprès de l’ancien eurodéputé Jean-Luc Bennahmias. Il affirme avoir été en partie rémunéré en 2011 sur l’enveloppe parlementaire de l’ex-eurodéputé, alors qu’il avait été recruté en contrat à durée indéterminée pour travailler au sein du parti centriste.

Il dit également n’avoir "jamais mis les pieds" dans la circonscription de M. Bennahmias ou au Parlement européen.

Le Premier ministre français Edouard Philippe a indiqué dans une déclaration à la presse qu’il ne croit par que la position du Garde des Sceaux François Bayrou "soit fragilisée" après cette dénonciation.

"Je ne crois pas que sa position soit fragilisée", a déclaré Edouard Philippe, interrogé sur le Garde des Sceaux et président du Modem, qui s’est allié avec Emmanuel Macron fin février.

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