Ces propositions visent aussi à un « partage plus juste du fardeau » de la défense, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse en marge d’une réunion virtuelle des ministres de la Défense des pays de l’OTAN.
« Nous avons mené une discussion positive » lors de la réunion ministérielle, a indiqué M. Stoltenberg, relevant qu’il a insisté sur la nécessité de déroger davantage au principe consistant à imputer les coûts d’une participation à une opération à chaque pays, en fonction de sa contribution.
Selon le SG de l’Alliance atlantique, ce nouveau mode de financement plus collectif soutiendrait le déploiement des groupements tactiques, des missions de police aérienne et des des forces navales permanentes.
Ces propositions, qui comprennent également un renforcement des consultations au niveau politique entre les alliés, doivent être examinées le mois prochain par les ministres des Affaires étrangères des trente Alliés, avant d’être soumises aux chefs d’État et de gouvernement lors de leur sommet « plus tard dans l’année » à Bruxelles.
Les ministres de la Défense des pays de l’Alliance atlantique poursuivront leur réunion jeudi avec des discussions sur les missions de l’OTAN en Afghanistan et en Irak.
M. Stoltenberg a souligné que l’OTAN soutenait fermement le processus de paix en Afghanistan et qu’elle avait ajusté sa présence dans le cadre de ce processus. Il a toutefois fait observer que les pourparlers de paix restaient fragiles et que le niveau de violence demeurait inacceptable. « Même si aucun Allié ne souhaite rester en Afghanistan plus que nécessaire, nous ne partirons que lorsque ce sera le bon moment. Les ministres continueront donc d’évaluer la situation sur le terrain et de suivre les développements de très près », a-t-il dit.
Les ministres devraient aussi décider de lancer une mission élargie en Irak, ce qui se traduira par une augmentation des activités de formation et de conseil dispensées par les Alliés, et ce dans un plus grand nombre d’institutions de sécurité du pays. Cette décision fait suite à une demande du gouvernement irakien et à des consultations étroites menées avec la coalition mondiale anti-Daech.