Lancée pour la troisième année consécutive, l’opération "Bienvenue en Palestine", consiste pour quelque 1.500 militants, dont 500 à 600 Français, à se rendre à Bethléem, dans les Territoires palestiniens, pour inaugurer une école internationale.
Les autorités aéroportuaires ont pour leur part reçu l’ordre de faire atterrir dans l’ancien aérogare de Ben Gourion les avions transportant des passagers soupçonnés d’être des militants pro-palestiniens qui auraient réussi à passer au travers des contrô les dans les aéroports de départ, selon la radio publique israélienne.
En juillet 2011, Israël avait globalement réussi à déjouer une opération similaire, en empêchant des centaines de militants d’embarquer pour Tel-Aviv et en bloquant puis expulsant quelques dizaines d’autres à leur arrivée.
Le ministre des Transports Yaakov Katz a affirmé à la radio publique qu’Israël ne pouvait "pas se permettre de laisser entrer sur son territoire des provocateurs", qui "veulent porter atteinte au droit d’Israël à défendre sa souveraineté".
En revanche, la dirigeante du parti d’opposition de gauche Meretz, Zehava Galon, a estimé que "ceux qui dirigent ce pays ont perdu la tête, ils agissent comme si nous avions quelque chose à cacher". Selon elle, "fermer les frontières en créant un nouveau rideau de fer ne changera pas la réalité de l’occupation israélienne (des territoires palestiniens) qui dure depuis 45 ans".