M. Ross s’était rendu, lors de cette tournée, à Alger et à Nouakchott pour mener des consultations avec les parties.
Quatre cycles de négociations ont déjà eu lieu mais n’ont pas permis de rapprocher les points de vue entre les parties concernées, notamment, le Maroc et l’Algérie.
Le Maroc a présenté un plan pour l’autonomie du Sahara, jugé par les grandes capitales occidentales comme "la base la plus pertinente et la plus constructive" pour sortir de l’impasse et régler cette question eu égard notamment au drame humain que représentent les dizaines de milliers de personnes maintenues contre leur volonté dans les camps de Tindouf.
Autre argument en faveur de l’initiative marocaine, la situation d’insécurité qui prévaut dans la région du Sahel en raison des activités d’"Al-Qaida au Maghreb islamique" (AQMI).
Pour les tenants de cet argument de poids, la proposition marocaine d’autonomie au Sahara contribuera à la sécurisation de cette région où les actes de terrorisme ne concernent pas uniquement le Maroc et les pays voisins, mais également l’Europe.
"Il n’échappe à personne que toute la région du Sahel qui est bien proche du Sahara connait actuellement des troubles importants", a-t-on noté, ajoutant que cette situation contribue à l’établissement des trafics de tous genres et à l’insécurité.
C’est à ce titre, a-t-on souligné, "que nous sommes très attentifs à ce qui ce passe parce que nous souhaitons ne pas constituer à cet endroit une nouvelle poche qui alimente les tentatives de déstabilisation des Etats et des populations".