Jeudi vers 22H00 (locales et GMT), des éléments armés ont attaqué des habitants faisant quatre morts, de nombreux blessés parmi la population, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
Des maisons et boutiques ont été pillées et saccagées et le marché central a été brûlé vendredi, a-t-on ajouté.
Une source militaire africaine de la force de l’ONU au Mali, la Minusma, avait affirmé dans un communiqué que les violences de Kidal avaient opposé un groupe de Touareg accusés d’être du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion) ou proches du MNLA, et des populations noires, favorables au déploiement de l’armée malienne dans cette ville.
La ville de Kidal était occupée depuis février par les rebelles touareg du MNLA, jusqu’à leur cantonnement, qui s’est fait en parallèle avec l’arrivée le 5 juillet de quelque 150 soldats maliens, conformément à un accord conclu à Ouagadougou, au Burkina Faso, entre le gouvernement de Bamako et les Touareg.
De même source, certaines populations victimes (des violences) se sont réfugiées dans les casernes militaires maliennes et étrangères. Le détachement militaire malien patrouille dans la ville en vue de protéger les populations.
Le ministre de la Défense Yamoussa Camara demande aux populations de garder leur calme et assure, singulièrement celles victimes d’attaques terroristes dans le nord du pays, que tout est mis en oeuvre pour assurer leur protection et leur sécurisation ainsi que leurs biens.
Il exhorte les personnels des forces armées maliennes et étrangères à la retenue, à la vigilance pour ne pas céder ou contribuer à la provocation.