Ses amis de Master professionnel regrettent notamment que "la mort de nos amis serve la propagande politique sécuritaire du gouvernement" et dénoncent les liens entre cette tragique prise d’otage et "la politique de la France dans la région".
"Nous rappelons que les populations sahélo-sahariennes sont les véritables otages de la situation géopolitique, privées de leurs droits civiques et des ressources qui les entourent", expliquent-ils, avant d’ajouter : "le risque est grand pour nous, citoyens français, de nous retrouver otages de nos gouvernements dans l’escalade de la violence et l’acceptation de la désinformation".
"Les organisations, privées comme publiques, qui spolient des ressources naturelles avec l’accord tacite des gouvernements ne sont-elles en partie responsables des risques qu’encourent nos ressortissants dans ces territoires ?", s’interrogent-ils.