Moody’s explique sa décision par l’amélioration significative des finances publiques de la Turquie et la politique menée par Ankara pour réduire le déficit de sa balance du compte des opérations courantes, qui représente le plus gros risque de crédit auquel le pays est confronté.
Le déficit des comptes courants de la Turquie est considéré comme le point noir d’une économie en plein essor. Il a atteint 10 % du produit intérieur brut (PIB) turc en 2011, ce qui en fait l’un des plus élevés au monde.
"Pour l’avenir, un relèvement de la note à la catégorie d’investissement dépendrait probablement de l’amélioration du degré de résistance de la Turquie aux chocs sur la balance des paiements, étant donnés les paramètres déjà favorables des finances publiques", écrit Moody’s dans un communiqué.