« moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie », déclare Jean-Marie Le Pen

Il a aussi dénoncé le rassemblement d’hommage aux victimes prévu dimanche à Paris, "orchestré par les médias".

"La manière dont tout cela est orchestré me rappelle des manifestations du même type qui furent organisées avec la complicité des médias, y compris des médias de droite", a-t-il déclaré.

En 1990, une grande manifestation à laquelle avait participé le président socialiste François Hollande avait eu lieu après la profanation d’un cimetière juif attribué à l’extrême droite. Les auteurs, identifiés six an plus tard, étaient membres d’un groupuscule néo-nazi mais n’avaient aucun lien avec le FN.

Une autre manifestation monstre avait eu lieu en 2002, après le premier tour de l’élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen avait devancé le candidat de gauche, accédant au second tour face à Jacques Chirac.

Le Front National n’a pas été convié à la "marche républicaine", dimanche à Paris, à laquelle participeront la quasi-totalité des partis politiques, syndicats, associations, ainsi que de nombreux dirigeants étrangers.

"Nous trouverons d’autres moyens d’être en communion avec les Français", a assuré Marine le Pen. Elle avait dénoncé dès mercredi "un attentat terroriste commis par des fondamentalistes islamistes". Son père a estimé samedi que "ce phénomène terroriste est lié d’abord au phénomène de l’immigration massive".

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