"Et comme je ne serai plus tenue à la langue diplomatique que l’on doit parfois avoir dans les ministères régaliens et bien on va m’entendre!", a lancé Michèle Alliot-Marie. Elle a raconté avoir "préparé une lettre de démission (qu’elle) a rédigée dans l’avion dans la nuit de samedi à dimanche en rentrant du Koweit". "Je suis allée voir le président de la République en début d’après-midi et je lui ai dit : "voilà l’analyse que je fais de la situation et je pense plus raisonnable de vous présenter ma démission"," a-t-elle expliqué. Devant cette "page qui se tourne", Michèle Alliot-Marie a affirmé qu’elle "n’en voudrait certainement pas au président de la République ou au Premier ministre, qui, l’un comme l’autre, (l)’ont soutenu jusqu’au bout".