Mexique/Présidentielle 2012 : les candidats de la droite à couteaux tirés pour remporter l’investiture du parti au pouvoir

Mexique/Présidentielle 2012 : les candidats de la droite à couteaux tirés pour remporter l
Trois pré-candidats du Parti Action Nationale (PAN-droite au pouvoir au Mexique) pour la présidentielle de juillet 2012 ont montré la semaine dernière qu’ils étaient prêts à tout, y compris en usant d’attaques personnelles, afin d’obtenir l’investiture de leur formation pour ce scrutin.

L’ancien ministre des finances, Ernesto Cordero, qui semble être le candidat favori du président sortant, était le premier à avoir eu la gâchette facile lors d’un débat organisé par le PAN afin de partager les trois prétendants présidentiels. Il a dirigé le gros de ses critiques contre Josefina Vazquez Mota, ancienne ministre du développement social et de l’éducation, à cause de sa gestion peu concluante, selon lui, dans ces deux départements.

Le principal grief fait à la seule femme candidate pour le scrutin présidentiel est celui de l’augmentation des indices de pauvreté dans le pays lorsqu’elle était en charge du département du développement social, qui a la haute main sur tous les programmes du développement humain et d’aide aux couches défavorisées.

Toutefois, Vazquez Mota à répliqué que sous sa gestion, le nombre de pauvres à baissé de 23 à 14 millions, avant de reprendre un trend ascendant lorsque Cordero lui a succédé à la tête de ce département.

En disant cela, Vazquez Mota a voulu battre en brèche les accusations de son adversaire, mais ses flèches ont fini par atteindre le président mexicain, Felipe Calderon, ironisait un des commentateurs les plus lus de la presse écrite du pays, Carlos Marin.

Corderon a aussi accusé Mota de "manquer de crédibilité et de caractère de leader" et d’avoir été incapable de défendre les plans du gouvernement PAN lorsqu’elle était chef de file des députés de son parti à la Chambre des représentants, en particulier les lois de finances préparées par ses soins et un projet de loi sur la sécurité nationale.

Dans une réplique au vitriol, la favorite des sondages pour être candidate de son parti a affirmé: "Les Mexicains doivent choisir leur candidat préféré pour la présidence de la république entre quelqu’un qui génère plus de pauvres et sait le faire plus rapidement (en référence à Cordero) ou un autre qui a une politique publique pour diminuer la pauvreté".

Quant au troisième pré-candidat du PAN et ancien ministre de l’Intérieur, Santiago Creel, il a tenté sans grand succès de jouer les conciliateurs dans ce débat sans concessions entre ses deux adversaires.

Après cet affrontement sans précédent entre les candidats du parti au pouvoir, les principaux commentateurs ont estimé que leurs stratégies respectives portent plus préjudice à leur formation qu’elles n’en rapportent de votes en perspective du scrutin du 1er juillet prochain.

Celui des trois qui sera investi par le PAN en tant que candidat officiel devra affronter ceux des deux autres formations les plus importantes du pays : Enrique Pena Nieto, favori des sondages, au nom du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI-centre gauche) et Andres Manuel Lopez Obrador, qui se présente pour la deuxième fois consécutive au nom du Parti de la révolution démocratique (PRD-Gauche).

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