Mélenchon : « Nous pouvons faire ici, à Marseille, un résultat remarqué et remarquable »

Après l’équipe d’Emmanuel Macron sur les élections législatives, Jean-Luc Mélenchon a tenu jeudi à Marseille une conférence de presse au cours de laquelle le chef de file de la France insoumise estime jeudi que c’est « normal que celui qui a mené la bataille présidentielle mène celle des législatives. [Il s’agit de] cohérence. »

Concernant le choix de la cité phocéenne : "Trois villes étaient dans notre viseur : Toulouse, Lille et Marseille. (…) C’est un choix politique. Dans ces trois villes, le scrutin nous a placé en tête de tous les autres, il n’y a pas à s’interroger sur l’origine de ces résultats, il est dans la classe ouvrière, populaire." Il pense que "c’est à Marseille que notre message se ferait le mieux entendre, Marseille c’est un petit concentré de la France."

Aux accusations de parachutage, il répond : "La majorité de la population de cette ville est de fait de parachutée. Nous sommes tous des parachutés dans cette ville. Je suis ici comme partout ailleurs dans mon pays, et je supporte assez mal d’être montré du doigt. Parce que ça commence à montrer du doigt Mélenchon, et ensuite, ça montre du doigt des gens qui ne sont pas de notre couleur."

Il déplore par ailleurs que "L’élection présidentielle (se soit) uniquement déroulée sur le thème de la peur, et nous avons donc élu un président par défaut" et rappelle qu’à "600 000 voix près nous aurions été présents au second tour. La leçon que nous en tirons, c’est de continuer à être conquérants."

Patrick Mennucci, député socialiste sortant dans la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône, n’avait pas apprécié que Jean-Luc Mélenchon soit candidat dans sa circonscription, plutôt que dans la 3ème qui a un député sortant Front national.

Lors de la conférence de presse, Jean-Luc Mélenchon a répondu : "C’est Monsieur Mennucci qui devrait aller" dans la 3ème circonscription. "C’est Monsieur Mennucci qui a amené les fachos là-bas." Le fait que ça soit une circonscription déjà à gauche a été critiqué, mais il affirme : "Je ne veux pas affaiblir le PS, je veux le remplacer".

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