
Les observateurs craignaient que son départ provoque une certaine instabilité dans le pays, propice à un nouveau coup d’Etat. Le pays en a déjà subi six depuis les années 1970. "Je n’ai à aucun moment eu de craintes", a-t-il affirmé dans un entretien au Monde et à RFI. "Je crois que les militaires ont autre chose à faire. J’ai totalement confiance en l’armée mauritanienne", a-t-il assuré.
M. Abdel Aziz a reçu des soins à l’hô pital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine). Il avait été blessé par des tirs de l’armée mauritanienne le 13 octobre après que la voiture dans laquelle il se trouvait n’eut pas marqué d’arrêt à un checkpoint militaire, selon les autorités. Les gardes avaient alors ouvert le feu sur le véhicule, blessant le président à l’abdomen, selon des membres de sa famille.
Lors de sa convalescence, le président Abdel Aziz a été reçu à l’Elysée, pour évoquer notamment la situation au Mali, pays frontalier du sien, avec François Hollande.