Il s’agit, aussi de la rationalisation des dépenses liées aux télécommunications, au transport et aux déplacements, à la location et à l’aménagement des sièges administratifs ainsi que celles de réception et de location et achats de voitures.
Concernant les dépenses d’investissement, les départements ministériels sont appelés à donner la priorité aux projets en cours de réalisation, spécifiquement ceux qui font l’objet de conventions nationales et internationales signés devant SM le Roi, et de recourir aux mécanismes innovants de financement à travers la mise en œuvre du cadre légal du partenariat public privé, selon la circulaire.
Il s’agit, en outre de réduire les subventions d’investissement destinées aux établissements publics et les orienter par priorité pour le renforcement des engagements relatifs aux projets en cours de réalisation.
Ces orientations, précise la note, concernent au même titre les services publics gérés de manière autonome, les comptes spéciaux du trésor et les établissements publics bénéficiant de ressources affectées ou de subventions de l’Etat.
En outre, les établissements publics bénéficiant des subventions étatiques sont dans l’obligation de préparer leurs budgets sur la base d’une indexation fixant de manière claire les programmes et projets bénéficiant des crédits, parallèlement à la comptabilisation de leurs ressources et leurs dépenses.
Dans cette note, le chef du gouvernement a mis l’accent sur les enjeux à prendre en compte afin d’assurer l’équilibre financier de ce projet de Loi de Finances. Il s’agit, d’une part, mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en oeuvre des grands projets de réforme et de développement annoncés par le Souverain dans le discours du Trône et d’autre part d’honorer les engagements budgétaires afin d’achever la mise en œuvre du programme gouvernemental et d’accélérer la mise en œuvre de divers chantiers de réforme notamment la santé, l’éducation et la formation professionnelle, ainsi que les grandes stratégies de développement, dans les domaines de l’eau, de l’agriculture et de l’industrie.
Parmi ces orientations figure aussi, l’allocation de fonds nécessaires en vue de mettre en œuvre les dispositions du dialogue social et la régionalisation avancée et d’assurer la continuité de la subvention des produits de base, outre la mise en place du programme national de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural.