L’Union marocaine du travail (UMT) a occupé la deuxième position avec 7.362 délégués (15,48%), suivie de l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), qui a aligné 5.977 délégués (12,56%), et la Confédération démocratique de travail (CDT), qui a fait élire 3.423 délégués (7,20%).
En cinquième position, on retrouve l’Union nationale du travail au Maroc (UNMT) (2.680 /5,63%), devant la Fédération démocratique du travail (FDT, 1.326/2,79%), l’Organisation démocratique du travail (ODT, 560/1,18%) et d’autres syndicats (1.816/3,82%).
S’agissant des élections dans le secteur privé qui comporte le plus grand nombre de représentants, les non affiliés ont raflé 22.213 sièges, soit un taux de 57,30%, suivis de l’UGTM (5.035/12,99%), l’UMT (4.969/12,82%), l’UNMT (2.339/6,03%), la CDT (2.113/5,45%), la FDT (440/1,14 %), l’ODT (409/1,06%) et d’autres syndicats (1.245 / 3,21%).
Dans une déclaration à la presse, la directrice du travail au ministère de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Salima Admi, a souligné qu’en dépit de la conjoncture liée à la pandémie de Covid-19, les élections se sont déroulées dans les meilleures conditions et toutes les mesures de prévention ont été prises à cet effet.
Le nombre des entreprises ayant organisé des élections a considérablement augmenté cette année, donnant lieu à une présence en force des délégués des salariés, s’est félicitée Mme Admi.
Elle a attribué la réussite de ces échéances aux dispositions efficientes prises par les départements concernés et la mobilisation agissante des organisations syndicales.
Le directeur de la Fonction publique au ministère de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, Toufik Azeroual, a de son côté indiqué que ce département a accompagné le déroulement de ces échéances au sein des institutions publiques et des collectivités territoriales à travers un ensemble de notes régissant cette opération et expliquant les différentes procédures les encadrant.