"Il importe que les partis (politiques) donnent leur chance aux jeunes et aux femmes pour favoriser l’émergence d’élites qualifiées, à même d’apporter du sang neuf à la vie politique et aux institutions constitutionnelles", a déclaré le roi à l’occasion d’une fête nationale.
"Notre atout majeur, pour y parvenir, réside dans le dynamisme créatif de notre jeunesse", a-t-il estimé.
Quatorze organisations de jeunesse appartenant à des partis politiques ont appelé cette semaine à l’instauration au Maroc d’un quota de jeunes sur les listes électorales pour les législatives anticipées du 25 novembre afin de contribuer au rajeunissement de la classe politique au Maroc.
S’adressant aux futurs candidats, le souverain a estimé qu’il était "temps de rompre définitivement avec les pratiques électoralistes scandaleuses qui ont porté préjudice à la crédibilité des assemblées élues", stigmatisant en particulier la corruption et les "achats de voix".
"Il s’agit en effet d’entamer judicieusement la mise en oeuvre de la (nouvelle) Constitution et d’imprimer une forte impulsion à la mutation politique déterminante que connaît notre pays", a conclu le souverain.
Une révision de la Constitution accordant un rôle plus important au Premier ministre a été adoptée à une large majorité le 1er juillet. A la suite de ce référendum, les élections législatives prévues initialement à l’automne 2012 ont été avancées d’un an.