Mme Fettah, qui présentait devant la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants un exposé sur « l’exécution du Budget 2022 et la programmation budgétaire triennale 2023-2025 », a souligné que ces prévisions sont basées sur les hypothèses d’une récolte céréalière de 75 millions de quintaux (Mqx) en 2023, d’un repli du prix du gaz butane à 700 dollars/tonne et d’une baisse du cours du pétrole à 93 dollars/baril et par conséquent, le retour du taux d’inflation à 2%.
Parallèlement, elle a noté que ces prévisions sont susceptibles d’être revues à la baisse en cas de poursuite de détérioration des perspectives de reprise de l’économie mondiale en 2023, en particulier dans l’Union européenne en raison des répercussions de la guerre en Ukraine et ses effets sur les prix des matières premières et les chaînes mondiales de production et d’approvisionnement, en plus du durcissement des politiques monétaires pour maîtriser les tensions inflationnistes.
Le ministère cible ainsi l’atténuation du déficit budgétaire en 2023 à 4,5% et à 3,5% en 2025, a-t-elle fait savoir, estimant que l’atteinte de ces objectifs passe par une série de réformes et mesures nécessitant la mobilisation de ressources supplémentaires.