Ces éléments agissaient sous le commandement d’un chef qui avait réussi à faire croire à ses adeptes qu’il était "Al Mehdi Al Mountadar", indique le communiqué, ajoutant que les disciples de cette Jamaâ adoptent des "convictions étranges" fondées sur la vénération jusqu’à la sacralité de leur chef aux "idées perverses".
Ils obéissaient à ses ordres au point de changer leurs prénoms, sous prétexte qu’ils étaient souillés, vendre leurs propriétés pour en faire don au groupe et demander l’autorisation pour avoir des rapports sexuels avec leurs épouses, précise la même source.
"Outre les fonds récoltés auprès de ses disciples résidant au Maroc, le chef de cette Jamaâ recevait d’autres fonds de l’étranger qu’il distribuait à ses adeptes pour renforcer leur obéissance à son égard et garantir leur fidélité à ses pratiques perverses", souligne la même source.
Les accusés seront déférés devant la justice une fois achevées les investigations menées sous la supervision du parquet conformément aux dispositions de la loi.