Pour l’édition de cette année, 17 pays participent à la compétition officielle pour le prix Hassan II. Il s’agit du Brésil, la Chine, Iran, France, Belgique, Pays-Bas, Liban, Tunisie, Egypte, Emirats arabes unis, Jordanie, Turquie, Allemagne, Porto Rico, Irak, Espagne et le Maroc.
Le festival offre aux productions arabes l’opportunité de concourir pour le prix Youssef Chahine, qui voit la participation d’œuvres cinématographiques de sept pays.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a indiqué que l’édition 2012 est porteuse d’un message selon lequel la dynamique démocratique en cours dans la région arabe ne pourrait être menée à terme sans la consolidation du socle culturel de la société. Le festival est révélateur de la volonté d’ouverture et d’interaction avec toutes les expériences humaines, les courants et les écoles du septième art.
Pour sa part, le président du festival, Abdelhaq Montrach, a relevé que le festival "a accumulé, le long de 18 ans d’existence, une expérience et un savoir-faire professionnels en matière de logistique, d’organisation et de relations extérieures, couplés à un large public passionné de son programme diversifié, qui vise l’ancrage d’une culture cinématographique en phase avec les nouvelles évolutions du septième art à l’échelle mondiale.
Le jury du festival, présidé par l’écrivaine marocaine Ghita El Khayat, est composé de l’actrice marocaine Asmaa El Hadrami, du réalisateur turc Cuneyt Cebenoyan, du producteur et scénariste ivoirien Kitia Toure, de l’actrice et réalisatrice syrienne Ouaha Rahib, de la productrice Tamaris Canals (Porto Rico) et de l’actrice égyptienne Mme Poussi.
Cette édition sera rehaussée par un hommage rendu au cinéma turc (projection de 6 films), au "Fonds sud" qui soutient la production cinématographique des pays du sud (6 films), au réalisateur turc Ertem Goreç ainsi qu’au réalisateur producteur marocain Mohamed Oumouloud.
Au programme de ce Festival figurent, également, un colloque sous le thème "La critique littéraire et la critique cinématographique: quels rapports?", trois tables rondes ainsi qu’une campagne de sensibilisation aux effets néfastes du piratage sur la propriété intellectuelle et l’économie nationale.