"Le 26 août 2018 dans la région de Ménaka (Mali), des unités de la force Barkhane ont mené une action contre un groupe armé terroriste, neutralisant Mohamed Ag Almouner, l’un des principaux responsables de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS)", a indiqué l’état-major des armées françaises dans un communiqué relayé par les médias du pays.
"L’opération, déclenchée dans la nuit, a consisté en une frappe aérienne par deux Mirage 2000 sur la position du groupe terroriste, suivie d’une action au sol pour saisir la position", selon la même source qui ajoute que Mohamed Ag Almouner a été tué ainsi qu’"un membre de sa garde rapprochée".
Les soldats de Barkhane, poursuit l’état-major, ont "découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également été tués et qu’un membre du groupe terroriste ainsi que deux autres civils avaient été blessés".
Soulignant que ‘’les règles d’engagement des armées françaises sont particulièrement strictes quant au risque de pertes civiles et que la présence avérée de civils à proximité de l’objectif, lors du recueil préalable de renseignement, aurait entraîné l’annulation de la mission’’, l’état-major a indiqué qu’’’une investigation est en cours pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe."
Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane, conduite par les armées françaises, repose sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne. ‘’Elle vise en priorité à favoriser l’appropriation par les pays partenaires du G5 Sahel de la lutte contre les Groupes armés terroristes (GAT), sur l’ensemble de la Bande sahélo-saharienne’’, selon le ministère français de la défense.
Cette logique de partenariat structure les relations entretenues par Barkhane avec les autres forces engagées dans le processus de stabilisation au Mali telle que la MINUSMA.