Cet accord "prévoit une série de mesures en vue du retour à l’ordre constitutionnel au Mali", relève dans un communiqué le président de la Commission de l’UA, Jean Ping.
M. Ping "exhorte tous les acteurs maliens concernés à mettre en oeuvre de bonne foi cet accord pour permettre à leur pays de relever les défis majeurs auxquels il doit faire face pour rétablir son processus démocratique, ainsi que l’autorité de l’Etat sur l’ensemble de son territoire national", selon la même source.
L’accord prévoit la désignation d’un président de la République et d’un Premier ministre de transition jusqu’à la tenue d’élections (présidentielle et législatives), en échange d’une amnistie pour les auteurs du coup d’Etat.
M. Ping "réitère l’engagement de l’Union africaine (…) en vue d’assurer le succès du processus de restauration effective de l’ordre constitutionnel au Mali, ainsi que la protection de l’unité nationale et de l’integrité territoriale du pays", conclut le communiqué.