Libye : visite à Tripoli du chef de la diplomatie italienne

Selon un communiqué du GNA, M. Di Maio a renouvelé au cours de cette rencontre le "soutien de l’Italie" au GNA ainsi qu’aux efforts de l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, qui oeuvre pour une reprise du processus politique.

Le ministre italien a espéré par ailleurs que la Conférence internationale sur la Libye, prévue début janvier à Berlin, selon l’ONU, aboutisse à un "consensus" entre les pays impliqués dans la crise libyenne, selon la même source.

Certaines puissances étrangères sont soupçonnées de mener une guerre par procuration en Libye: les Emirats arabes unis, l’Egypte et la Jordanie sont accusés de soutenir militairement et politiquement le maréchal Haftar, tandis que le Qatar et surtout la Turquie soutiennent ouvertement le GNA.

La conférence de Berlin est aussi appelée à mettre fin aux divisions internationales sur la Libye, pour ouvrir la voie à une solution politique au conflit qui déchire le pays.

L’immigration clandestine, l’économie et la sécurité ont été également au centre de l’entretien entre MM. Sarraj et Di Maio, a ajouté le GNA.

Après Tripoli, M. Di Maio devait se rendre à Benghazi pour rencontrer M. Haftar, selon des médias italiens. Les forces de M. Haftar mènent depuis avril une offensive contre Tripoli, où siège le GNA, et les affrontements ont causé la mort de plus de 1.000 personnes tandis que 140.000 ont été déplacées, selon l’ONU.

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