« Nous avons pris cette décision pour calmer les choses après les événements du 6 octobre », a expliqué à l’AFP Tareq Hussein, un responsable d’une composante de l’Alliance pour la Démocratie et contre le coup d’État, menée principalement par les Frères musulmans.
« Nous retenons notre respiration après le massacre de dimanche », a-t-il ajouté, en référence aux heurts entre la police et des manifestants pro-Morsi qui ont fait 57 morts le 6 octobre, dont 48 au Caire.
Dans la capitale, les violences ont eu lieu dans des partisans de l’ancien président ont tenté de se rendre sur l’emblématique place Tahrir, alors que des partisans de l’armée célébraient le 40e anniversaire de la guerre arabo-israélienne d’octobre 1973.