Alaa et Jamal Moubarak, accusés d’avoir profité illégalement de l’influence de leur père pour s’enrichir, ont été acquittés samedi par prescription des faits, alors que leur père a été condamné à la prison à vie pour le meurtre de manifestants pendant la révolution de janvier 2011.
Le second procès contre les deux frères et sept autres hommes d’affaires égyptiens, examiné par la Cour criminelle du Caire, porte sur une affaire de corruption liée à la Bourse. Selon l’enquête, ils ont illégalement obtenu et transféré à l’étranger près de 2 milliards de livres égyptiens (plus de 330 millions de dollars US) en achetant la majorité des actions de plusieurs banques.