Les États-Unis envisagent d’investir dans le Gazoduc Nigeria-Maroc

Wale Edun, ministre des finances et de la coordination économique du Nigeria, a annoncé que les États-Unis ont envisagent investir dans le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, désormais appelé « gazoduc africain-atlantique ».

Dans une déclaration à l’issue des entretiens bilatéraux tenus lors des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale à Washington, le  responsable nigérian a abordé la tenue d’une réunion de haut niveau avec des représentants du département d’État américain, en présence de Opayemi Cardoso, gouverneur de la banque centrale du Nigeria, et a fait état de « l’intérêt des États-Unis pour les investissements dans le secteur du gaz naturel du Nigéria, en particulier le gazoduc Nigéria-Maroc, eu égard aux vastes réserves de gaz du pays ».

Le gazoduc, qui s’étend sur plus de 6.800 kilomètres avec une capacité de transport de 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, nécessitera un investissement global estimé à 25 milliards de dollars. Il sera connecté au gazoduc Maghreb-Europe et au réseau européen.

Le gazoduc Maroc-Nigeria, à l’initiative du Roi Mohammed VI, a pour ambition d’accélérer l’accès à l’énergie et de contribuer au développement de nombreux secteurs industriels notamment celui des mines.

Le Maroc, qui accueillera 1 672 kilomètres du tracé, a déjà noué de multiples partenariats pour concrétiser ce projet. En juin 2023, l’ONHYM (Office national des hydrocarbures) a signé quatre protocoles d’accord avec la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC) et des opérateurs pétroliers de pays comme la République de Guinée, le Libéria, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Ces accords s’ajoutent à ceux conclus précédemment avec des nations telles que la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone et le Ghana.

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