"M. Farouk al-Chareh n’a pensé à aucun moment à quitter le pays", a indiqué la télévision d’Etat, après que des chaînes arabes ont annoncé sa défection vers la Jordanie, citant des rebelles.
M. Chareh est favorable à "une position unifiée du Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il (Brahimi) puisse mener sa mission difficile sans obstacles", fait savoir un communiqué du bureau du vice-président cité par la télévision d’Etat syrienne.
Ancien chef de la diplomatie algérienne, M. Brahimi, 78 ans, a accepté vendredi de prendre la succession de Kofi Annan, qui a démissionné de son poste en expliquant qu’il n’avait "pas reçu tous les soutiens que la cause méritait".
Cette nomination intervient au lendemain de la décision du Conseil de sécurité de mettre fin à la mission des observateurs de l’ONU qui étaient chargés de surveiller un cessez-le-feu jamais appliqué.